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Congrégation des Pères Mekhitaristes Congrégation
L'ABBE MEKHITAR (1676-1749)


L'abbé Mekhitar est né à Sepasdia en 1676, quand la partie majeure de l'Arménie et de son peuple vivaient des jours très difficiles. Il était encore très petit quand il a reçu une éducation religieuse. Etant assoifé d'une étude supérieure, il alla aux couvents d'Echmiadzine, Sevan et Pasen où déçu, il ne trouva pas ce qu'il espérait. Dès son adolescence, il s'est dévoué dans le couvent de St. Nshan à une lecture infatigable et à cultiver son esprit. A vingt ans, à peine sacré prêtre, il conçut l'idée de rassembler des disciples et de fonder une congrégation témoignant la mauvaise situation intellectuelle et matérielle de l'Arménie, dans le but de travailler ensemble pour élever les niveaux spirituel, moral, intellectuel du peuple Arménien.
The Mekhitarist Congregation, with its couple historical branches of Vienna and Venice, after many years of negotiations and studies, organized a general extraordinary meeting in St. Lazar mother monastery of Venice from July 10 to 21, 2000, with the participation of all the cenobites of the two institutions. The cenobite monks of this meeting decided together to realize an immediate and complete union, by creating one Mekhitarist united congregation with one central committee.
C'était une bonne idée, un bel plan mais difficile à réaliser durant ces jours.
En 1700, entouré de neuf disciples, il mit la base de l'institution qu'il rêvait et qu'allait être nommée par son nom : LA CONGREGATION MEKHITARISTE.
Poursuivi par des proches pour ses persuasions réconciliatrices religieuses et nationales, il se réfugia d'abord à Meton (Grèce) et ensuite en 1715, il alla définitivement à Venise. Il reçut la propriété de l'île de St. Lazarre par ses propres efforts et par l'aide des amis de la part des empires qui gouvernaient en ce temps-là. Il s'installa là-bas officiellement le 8 septembre 1717 avec seize cénobites.
A partir de cette date, l'île inhabitée devint le berceau de la culture Arménienne et le centre le plus actif de la renaissance Arménienne du 18ème siècle.
Mekhitar a eu un seul but durant sa vie : préparer des moines pour qu'ils transmettent la connaissance et la science au peuple Arménien.
Il a dévoué sa vie entière à la tâche d'aider son peuple sur le plan intellectuel, s'imprégnant par une telle force morale qui ne sait pas s'arrêter devant les obstacles.
Il était une personnalité ayant une foi profonde, une volonté exceptionnelle et une intélligence forte et il était doté de talents intellectuels et spirituels exceptionnels.
Il a commençé à travailler assidument par un enthousiasme infini sur le plan de construction, religieux et étude.
La production littéraire de Mekhitar constitue à peu près vingt publications, dans lesquelles la plus évidente est " le Dictionnaire Haïgazian ", qui a été publié en 1749, après trois semaines de sa mort. Ce dictionnaire était l'un des grands mérites de Mekhitar. Il était une oeuvre vaste et une entreprise difficile qui est devenu la base et le salut de notre langue.
Mais, la plus grande nouveauté dans ses publications qui a ouvert une nouvelle siècle était " la Bible ". A côté de ces publications, il avait aussi des oeuvres linguistiques, explicatives et poétiques. Mekhitar était une personnalité ingénieuse ayant une intelligence et une capacité. Il est arrivé aux plus hauts degrés de connaissance par ses propres efforts et avait une intelligence par laquelle il nous a fait aimer la science.
Mekhitar est devenu par son travail non seulement le fondateur d'une institution religieuse mais aussi le recréateur d'un mouvement littéraire, culturel, educationel qui s'est développé et s'est répandu et à partir de 1800, il a réussi pratiquement à inspirer le fort esprit national, la conscience, l'amour face aux trésors historics et culturels nationaux, la foi pour commencer une nouvelle siècle par le fleurissement d'une vie intellectuelle et littéraire.
Dans l'épilogue de la Bible qu'il a publiée, il légua comme testament la doctrine de deux idées de religion et du patriotisme sans sacrifier l'une pour l'autre. La direction qu'il a donnée devint le caractère de ses disciples.
Il est nécessaire de voir sa valeur réelle dans la restauration d'une vie religieuse et culturelle et dans la conception d'un plan clair pour y arriver et surtout dans cette forte volonté qui a su créer un centre d'un mouvement littéraire et de le donner l'impulsion nécessaire pour que ses successeurs perfectionnent ses entreprises et les rendent stables et fécondes.
Après les siècles de chute, Mekhitar était le premier qui injecta en nous les idées de religion, patrie, vérité et art, changea notre mentalité, dispersa les ténèbres de l'horizon de l'esprit Arménien ouvrant un nouveau monde de lumière, science et vie.


LES DEUX BRANCHES MEKHITARISTES ET LA REUNIFICATION


L'abbé Mekhitar est né à Sepasdia en 1676, quand la partie majeure de l'Arménie et de son peuple vivaient des jours très difficiles. Il était encore très petit quand il a reçu une éducation religieuse. Etant assoifé d'une étude supérieure, il alla aux couvents d'Echmiadzine, Sevan et Pasen où déçu, il ne trouva pas ce qu'il espérait. Dès son adolescence, il s'est dévoué dans le couvent de St. Nshan à une lecture infatigable et à cultiver son esprit. A vingt ans, à peine sacré prêtre, il conçut l'idée de rassembler des disciples et de fonder une congrégation témoignant la mauvaise situation intellectuelle et matérielle de l'Arménie, dans le but de travailler ensemble pour élever les niveaux spirituel, moral, intellectuel du peuple Arménien.
Mekhitar est mort le 27 avril 1749. Le jeune abbé Sdepanos Melkonian (1750-1800) lui succéda. A cause de certaines divergences, un groupe de moines s'éloigna de l'île de St. Lazarre se dirigeant vers Triest en 1773. Etant accueilli chaleureusement de la part de l'empire autrichien, il s'installa définitivement à Vienne en 1811. Les deux branches Mekhitaristes se dévouèrent par un travail très diligent aux services éducationnel, culturel et pastoral du peuple Arménien.
La Congrégation Mekhitariste, par ses deux branches historiques de Venise et Vienne, après de longues négociations et études, organisa une réunion extraordinaire générale dans le monastère de St. Lazarre de Venise de 10 à 21 juillet 2000, dans laquelle ont participé tous les moines des deux institutions. Les moines cénobites de cette réunion décidèrent ensemble de réaliser une union complète et immédiate créant une seule congrégation Mekhitariste avec une seule administration centrale.
Cette démarche historique coïncide avec la 300ème anniversaire de la congrégation fondée par le moine Mekhitar Sepasdatsi, le 2000ème jubilé du Christianisme, de même le 1700ème anniversaire de l'acceptation officielle de la religion Chrétienne en Arménie.
Actuellement, il existe une seule congrégation Mekhitariste dont le centre principal est le monastère de St. Lazarre de Venise, et le couvent de Vienne devint comme le premier pricipal monastère. Ce monastère de Vienne, a à son tour un abbé qui porte le titre d'abbé local.
Tous les centres des deux congrégations sont gérés par l'abbé universel et son conseil administratif.
Actuellement, le nombre des membres de la congrégation Mekhitariste est 26 y compris les 3 évêques.


L'ACTIVITE CULTURELLE DES MEKHITARISTES


Les moines qui étaient inscrits dans l'institution de Mekhitar, ont suivi fidèlement son exemple, essayant de réaliser son idéal et de perfectionner le plan général d'une manière continue. C'est-à-dire, étudier et faire connaître au peuple Arménien ses valeurs historique, ecclésiastique, littéraire, linguistique, scientifique et culturelle durant des siècles.
C'est devant ce travail clair que la renaissance du 19ème siècle devient incompréhensible sans les Mekhitaristes.
Mekhitar et ses successeurs ont rassemblé par un travail prévu durant des années des manuscrits Arméniens distingués les gardant pour qu'ils ne se perdent pas. Aujourd'hui les bibliothèques Mekhitaristes ont une grande collection de à peu près plus que 5000 manuscrits ayant une importance grande et exceptionnelle.
Les deux couvents Mekhitaristes étant loin des malheurs du monde, ont rassemblé durant des années avec patience et soin des typographies Arméniennes de l'étranger et de l'Arménie formant une grande bibliothèque avec dix milles volumes, en langues Arménienne et Européenne de même des journaux mensuels et des journaux anciens rares Arméniens.
Dans les musées riches de Venise et Vienne, des trésors inappréciables sont préservés. Dans leurs vitrines, des anciens argents Arméniens, des tapis, des porcelaines, des échantillons d'orfèvrerie et d'art sacré et des costumes Arméniens sont exposés avec fierté.
Depuis 300 ans, la presse Mekhitariste et sa maison d'édition continuent à travailler étant conscientes de leur rôle et fonction et jusqu'aujourd'hui le nombre des publications Mekhitaristes compte milliers de volumes sans prendre en considération la presse périodique Mekhitariste.
L'académie Arménienne de St. Lazarre, fondée en 1843 et le couvent de Vienne ont eu leurs journaux officiels " Pazmaveb " et " Hantes Amsoria ". Les deux, continuent jusqu'aujourd'hui à accomplir leur travail qualificatif.
Les imprimeries des deux couvents Mekhitaristes publièrent une longue série de publications formant la collection des auteurs classiques Arméniens (en langue ancienne).
Des études historico philologiques les succédèrent. L'histoire et la littérature Arméniennes sont reconstruites et la langue classique Arménienne (la langue ancienne) se purifia à l'aide des grammaires convenables et des études d'investigation.
Les oeuvres les plus importantes des littératures Grecque, Latine, Italienne, Française, Allemande et Anglaise sont traduites vers l'Arménien. De plus, une bibliothèque volumineuse des traductions des chefs-d'oeuvres littéraires des contemporains universels.
En 1748 , pour la première fois , la nation Arménienne a eu son histoire complète grâce à la publication composée de trois volumes de Michael Chamchian qui prenant ses notes de toutes les sources arméniennes et étrangères a mis la base de l'histoire critique Arménienne.
Des moines artistes commençèrent à graver des cartes arméniennes , d'illustrer des livres , de publier des oeuvres d'art , des dessins de lieux historiques arméniens et des monuments pour attiser l'amour de la terre Arménienne et de la culture arménienne dans les âmes.
Le mouvement théâtral Arménien a commençé aussi à se répandre au 19ème siècle grâce aux élèves Mekhitaristes et se dilater dans les colonies arméniennes.
De 1836 à 1837, le dictionnaire composé de deux volumes " Le Nouveau Dictionnaire de la langue Haïgazian " est publié et resta jusqu'aujourd'hui excellent comme le dictionnaire le plus vaste et irremplaçable. Il est le seul dans sa nature et la gloire revient à l'arménisme.
Pour la première fois, l'Arménien populaire c'est-à-dire l'Arménien moderne devint une langue littéraire entrant dans la réalité arménienne, par les publications des périodiques ANNALES et MANIERE PUZANTIAN.
Napoléon I Bonaparte, sachant l'apparence exceptionnelle de l'activité intellectuelle des Mekhitaristes, a considéré le monastère Mekhitariste de Venise comme une institution académique en 1810 par une ordonnance empirique propre. A côté des savants célèbres Arméniens, des savants Européens y ont participé aussi comme des membres.
Il est impossible de connaître les Mekhitaristes et de les apprécier comme il faut si leur caractère arménien est oublié.
Jugez comme vous voulez, trouvez dans leur oeuvre tout défaut possible, appelez les partiels mais une seule chose ne peut pas être soupçonnée : leur nationalité Arménienne ou " Le nationalisme Mekhitariste ". Le grand représentant du poème Arménien moderne et un élève Mekhitariste Taniel Varoujan déclara avec fierté : mon cerveau est fière par la fierté de l'idéal Mekhitariste ".
Aujourd'hui aussi la congrégation Mekhitariste, contrairement aux différentes difficultés de la vie dans les dernières années, continue sa mission sacrée suivant le chemin qu'a dessiné sa fondateur.


LES COLLEGES MEKHITARISTES


Avec l'activité littéraire, les pères Mekhitaristes entourèrent les importantes colonies arméniennes par un réseau scolaire, étant persuadés que l'éducation et la connaissance sont importantes pour les nouvelles générations. IIs ont joué un rôle important dans le passé et continuent de le faire aujourd'hui par leurs collèges tout en ayant la conscience de garder la nation. Beaucoup de figures, écrivains, poètes, artistes et politiciens ont obtenu leurs diplômes des collèges Mekhitaristes.
Aujourd'hui les Mekhitaristes ont des collèges à Paris, Constantinople, Alep, Beyrouth, Buenos Aires et Los Angeles.



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